Europe Ecologie les Verts a tenu ses journées d’été régionales à Calais le week-end dernier
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La transition écologique, c’est maintenant

mardi 02.07.2013, 06:00

Samedi, une plénière s’efforçait de répondre à la question : des communes écolos, cela change quoi ?

Elus et militants d’Europe Ecologie Les Verts du Nord-Pas-de-Calais étaient réunis samedi et dimanche à Calais dans le cadre des journées d’été régionales du parti.
L’occasion de réaffirmer la nécessité de lancer sans tarder la transition écologique. Et de faire le point sur la position des représentants locaux à un peu moins d’un an des municipales.

Quel meilleur endroit que les locaux de l’Université du Littoral pour phosphorer ? C’est le lieu que les responsables régionaux d’Europe Ecologie les Verts avaient choisi cette année pour tenir leurs traditionnelles journées d’été. « Et ce n’est pas un hasard si on a choisi Calais , assure Vincent Dhelin, secrétaire régional. C’est une ville UMP où il y a plein de problèmes, où il n’y a qu’un seul élu d’opposition écolo au conseil municipal (Jean-Marc Ben, ndlr). » D’entrée, on est dans le vif du sujet. Les municipales de 2014 occupent tous les esprits. « On rencontre régulièrement les socialistes, on essaie de mettre en place un projet commun. On réfléchit à comment améliorer la vie quotidienne des Calaisiens », témoigne David Dhaisne, secrétaire d’EELV Calais et environs, qui n’exclut cependant pas que son groupe présente in fine une liste autonome. « On travaille sur un programme en dix thématiques. Sept sont déjà alimentées sur notre site internet (https://calais.eelv.fr/) », explique Mireille Gest-Bayle, la responsable de la communication de la section calaisienne.

David Dhaisne : « La croissance, c’est fini »

L’échéance des municipales est également présente dans les esprits de tous les participants de ces journées d’été bâties autour de la thématique de la transition écologique. « La transition, c’est une nécessité, tout de suite, abonde Vincent Dhelin. Et l’endroit le plus pertinent pour agir, c’est le niveau local, ça va commencer par les agglomérations. » Les militants ont en tout les cas la sensation de coller aux aspirations du grand public : « Les citoyens ont conscience qu’on est dans une période de changement de système, que la croissance, c’est fini », assure David Dhaisne. « Et même là où il y a de forts taux de croissance, comme au Brésil ou en Turquie, les citoyens se rendent compte que ça ne leur profite pas », juge Sylviane Dupont. Reste maintenant aux militants d’EELV à expliquer comment réussir cette transition écologique dont le concept reste flou pour les profanes. C’était aussi un des enjeux de ces journées d’été.

Philippe LEFEBVRE   Nord Littoral